La génétique, l’alimentation ultra-transformée, la pollution…sont des causes de cancer largement reconnues par la communauté médicale.
Mais qu’en est-il du stress ?
Beaucoup de patients ont l’intuition que le cancer fait suite à une longue période de stress ou à un choc émotionnel.
Et ce n’est pas qu’une intuition.
Un grand nombre d’études scientifiques a mis en évidence les mécanismes biologiques du stress chronique et les effets qu’il pouvait créer dans notre organisme.
Le stress provoque beaucoup plus de dégâts qu’on ne pourrait le croire.
Voici comment le stress chronique peut favoriser l’apparition et le développement du cancer.
En cas de stress, deux circuits sont activés:
- L’axe hypothalamo-hypophysaire : fabrication de cortisol
- Le système nerveux sympathique : fabrication de norépinéphrine et d’adrénaline
Ces 3 hormones produits par les surrénales sont les fameuses hormones dites « de stress ».
Utiles pour se défendre en cas de danger (réflexe de « fight or flight »), elles sont délétères pour l’organisme lorsqu’elles sont sécrétées en continu et sur une longue période.
Elles ont plusieurs actions pro-tumorales :
- Dommage de l’ADN par stress oxydatif
- Dégradation du p53, un gène suppresseur de tumeur
- Création d’un micro-environnement par fabrication de nouveaux vaisseaux sanguins (angiogenèse)
- Augmentation de l’inflammation
- Affaiblissement du système immunitaire par suppression de lymphocytes
Alors, que faire pour prévenir cela?
On peut commencer par mettre en place des choses simples mais néanmoins efficaces pour alléger le stress:
- activité physique
- intéractions sociales de qualité (environnement bienveillant et joyeux)
- mettre en place des routines quotidiennes (bannir les écrans le matin au réveil et le soir avant le coucher, respiration en pleine conscience, prendre le temps de ne rien faire…)
- immersion dans la nature
- sophrologie, méditation, réflexologie, massages etc
Bien sûr l’acupuncture a aussi des effets puissants sur le stress, c’est d’ailleurs l’une des indications les plus fréquentes.
Elle entraine la libération d’hormones « du bien-être » (sérotonine, endorphine, ocytocine) et de neurotransmetteurs anti-inflammatoires